Bonjour c’est Vincent,

Je dois vous avouer quelque chose : quand nous avons lancé cette newsletter, je ne m’attendais pas à ce que vous soyez 11 427 à nous suivre dans cette aventure dix mois plus tard. Et vous êtes près de 200 000 à suivre 2050NOW sur Instagram, TikTok et YouTube.

Je dois vous dire aussi un grand MERCI parce que vous m’avez beaucoup appris : vos centaines de commentaires nous ont guidés pas à pas, chaque semaine, pour tenter de répondre au mieux à votre exigence. Une question sur un chiffre ou une source, une critique sur un mode d’action ou des solutions jugées insuffisantes, vos envies et idées de sujets aussi… Tout nous a interrogés jusqu’à faire, défaire et refaire parfois jusqu’au dimanche soir, juste avant d’appuyer sur le bouton « envoi ».

Il m’a surtout semblé que nous avons partagé la même expérience : la meilleure manière de gérer notre anxiété sur ces sujets, c’est encore d’apprendre et de comprendre.

En retournant sur les bancs de l’université à un âge où ce n’est plus vraiment de saison, j’ai compris que face aux défis environnementaux, nous devions tous redevenir des apprenants. Et je peux témoigner qu’il y a un énorme plaisir à mettre ses pas sur ce chemin de la connaissance.

C’est cette conviction profonde qui guide 2050NOW : créer et développer un média qui ne fait pas qu’informer, mais qui accompagne notre transformation collective.

Rien ne m’a plus réjoui quand vous nous avez témoigné une irrépressible envie de savoir pour mieux agir dans votre vie quotidienne et dans votre vie professionnelle.

J’ai maintenant besoin d’aller plus loin pour continuer à apprendre ensemble et faire grandir 2050NOW. Il ne vous prendra que quelques minutes pour répondre à ce petit questionnaire ci-dessous.

J’ai voulu y donner une place à un sujet intime : la santé et l’alimentation. Ce sujet me touche particulièrement car c’est là où nos choix quotidiens rencontrent les enjeux planétaires. À vous de me dire ce que vous en attendez.

Un immense merci.

Avec toute l’équipe de 2050NOW, je vous souhaite un très bel été et vous donne rendez-vous lundi 1^er septembre.  

Au sommaire cette semaine :

• 💧 Un beau jardin avec moins d’eau et de pesticides

• 📗 Un livre à dévorer pendant vos vacances

• 💳 Une carte bancaire qui devrait vous plaire

• 🎯 Une proposition suite à une de vos questions

N’hésitez pas à nous soumettre des idées de sujets si vous en avez. Bonne lecture !

On vous a transféré la newsletter de 2050NOW ? Pour vous abonner, c’est ici👇️ 

Comment jardiner avec moins d’eau et de pesticides

Entretenir moins et mieux pour un beau jardin : ce pourrait être notre slogan de l’été. Et une adaptation nécessaire alors que les épisodes caniculaires se multiplient, alors que la majorité des départements sont soumis à des restrictions d’eau. Bonne nouvelle : les solutions qu’on vous propose sont bonnes pour la planète… et votre budget.

💡 Ce que vous allez apprendre

• Comment dépenser moins pour jardiner mieux

• Pourquoi la tonte rase n’est plus possible

• Les méthodes pour économiser jusqu’à 50 % d’eau

• Les alternatives aux engrais industriels

🌾 Les enjeux 

Avec le réchauffement climatique, l’eau devient une ressource à choyer. Ainsi arroser son jardin ou ses jardinières de balcon sans se poser un minimum de questions appartient désormais au passé, surtout l’été.

Et ce n’est pas un sujet anecdotique, quand on sait que 2 Français sur 3 ont un jardin.

Quelques repères pour mieux comprendre l’ampleur du sujet :

• Juin 2025 a été le 2e mois le plus chaud jamais enregistré en France

• Seuls 12 départements ne sont pas soumis à des restrictions d’eau, d’après le relevé que nous avons fait vendredi sur VigieEau

• Depuis 2015, plus de la moitié des départements de France métropolitaine sont soumis à des restrictions d’eau pendant l’été (à l’exception de 2021). A titre de comparaison, ça n’était arrivé que 4 fois entre 2002 et 2014.

Et ça ne va pas s’arranger puisque d’ici 2050, Météo France prévoit deux fois plus d’épisodes de sécheresse en été, par rapport à la période 1976-2005.

Bref, il va falloir s’adapter. Pelouse tondue à ras, arrosage quotidien, traitements chimiques… Ces usages sont non seulement coûteux mais aussi contre-productifs pour votre jardin et la biodiversité. Une biodiversité elle aussi menacée : 18% des espèces ont disparu en France. En grande partie à cause de, devinez qui ? Le réchauffement climatique.

Tout ça vous déprime ? On vous comprend mais la bonne nouvelle, c’est que les solutions existent. Et elles sont, pour beaucoup, relativement faciles à mettre en place.

🐝 Les solutions

Une des premières choses à faire, c’est de ne (presque) plus faire. Et laisser faire la nature à votre place. Sympa comme programme estival, non ?

Il s’agit d’accueillir dans votre espace vert l’ensemble des êtres vivants (plantes, animaux, insectes) plutôt que de les contrôler en tondant, chassant… Ainsi vous créez un écosystème autonome et plus résistant.

La bonne santé de votre jardin sera bénéfique pour la vôtre et celle de votre porte-monnaie.

✅ Concrètement, je fais comment ?  

➡️ Je limite l’usage du robinet

• Je récupère l’eau de pluie, avec une cuve ou une bassine. Certaines communes proposent même une aide pour acheter le matériel. Quel équipement, quel entretien ? Cette page de Service-Public.fr vous explique tout.

➡️ J’arrose moins et mieux

• J’arrose tôt le matin ou tard le soir, autrement dit quand il fait le moins chaud possible. Ainsi l’eau s’évapore moins.

• Je bine la terre avant d’arroser, ce qui permet à l’eau de mieux pénétrer le sol.

• Je créé un paillage naturel. Il s’agit de couvrir le sol autour de vos plantes et fleurs, pour retenir l’eau et freiner son évaporation. Vous pouvez utiliser la tonte de votre gazon, des feuilles mortes ou des petites branches : c’est gratuit et à portée de main. L’Office français de la biodiversité vous explique comment procéder ici.

➡️ J’aménage mon espace

• Je tonds assez haut, en laissant 6 à 12 cm de végétal. Votre gazon développe alors davantage de racines, ce qui lui permet de mieux s’approvisionner en eau et éléments minéraux. Cercle vertueux : en tondant moins, vous avez moins besoin d’arroser. Ne vous embêtez pas à ramasser la tonte : elle nourrira le sol. Travailler moins pour vivre mieux, on vous dit !

• Je choisis des plantes originaires de ma région. Elles résistent mieux aux aléas climatiques, à commencer par la sécheresse, et favorisent le développement de la biodiversité. La Fondation pour la Nature et L’Homme répertorie dans ce guide les espèces végétales adaptées à votre région. Et vous trouverez sur cette carte interactive les producteurs locaux.

• Je choisis des plantes peu gourmandes en eau, comme la lavande, le romarin ou les plantes grasses.

➡️ J’évite les produits chimiques

• Je me mets au compost. Epluchures, feuilles, marc de café… une fois transformés, les biodéchets sont d’excellents engrais naturels et gratuits. Ce guide de l’Ademe explique comment réussir son compost.

• Je créé un espace de bon voisinage. Certaines plantes protègent leurs voisines contre les insectes ravageurs, comme la lavande ou le thym. La plateforme Jardiner-Autrement partage des conseils pratiques pour réaliser de bonnes associations.

Enfin, le plus important : je profite et admire ce petit havre de sérénité !

Directeur·rice de projet énergie & carbone - Greenaffair - Paris (75) - Votre mission : chef d’orchestre de la décarbonation, au sein de cette société de conseil et d’ingéniérie en développement durable et RSE. Concrètement : vous piloterez des projets variés (industrie, collectivités, tertiaire), gérerez une équipe, assurerez le suivi client et ferez de la veille réglementaire. L’offre est ici.

Business développeur·se (alternance) - Club-Mate France - Marseille (13) - Cette entreprise engagée produit une boisson pétillante à base de produits naturels, via une unité de production alimentée par des énergies renouvelables, et milite pour développer la consigne en France. En tant que business développeur, votre mission sera de booster les ventes dans le Sud‑Est auprès des cafés, hôtels et restaurants. Pour candidater, c’est par là.

Responsable du fundraising - Canopée - Montreuil (93) - Défendre les forêts, ça passe aussi par l’information. Chez Canopée, le rôle du responsable du fundraising est stratégique : bâtir une stratégie de mécénat, imaginer des campagnes percutantes et entretenir une relation avec les donateur·rice·s. Pour postuler, c’est ici.

Écologue / chargé d’étude - Actierra - Vienne (38) - Si vous êtes branché faune, ce poste est pour vous ! Au sein de la filiale d’ingéniérie conseil en transition écologique d’Ingérop, votre mission sera d’intégrer la biodiversité dès la conception des projets : études de terrain sur la faune (et expertise des habitats naturels), traitement des données, évaluation des impacts, études réglementaires… Plus d’info par là.

Profession : paysan-écrivain

Le jour, Jean-Noël Falcou cultive des agrumes bio dans le sud de la France. Le soir, il raconte sa journée avec précision, humour et un amour sincère pour la nature. Pour les vacances, on vous recommande son journal qui est :

• initiatique : c'est la réalité du terrain, ses joies et ses galères.

• poétique : dans la lignée des grands écrivains de littérature naturaliste, on se délecte !

• drôle : il rit (parfois jaune) des difficultés à produire bio. 

• optimiste : grâce à l'entraide entre agriculteurs engagés, rien n'est impossible !

Journal d’un paysan, de Jean-Noël Falcou, éditions Wildproject, 20€.

Et si… les employeurs subventionnaient une CB « verte » ?

« Tout le monde veut consommer mieux, mais les 2/3 des Français déclarent ne pas pouvoir se le permettre », explique David Marchal, directeur exécutif expertises et programmes à l'Ademe.

Pour lever le blocage, l’Ademe teste auprès de 200 familles angevines une solution inspirée des titres-restaurant : une « Carte Verte ». Le principe : une remise de 20 % sur les produits responsables, financée en partie par les employeurs.

Résultat : la part des achats responsables est passée de 14 % à 29 % chez les ménages. A quand une CB verte généralisée ?

Révolution silencieuse

Dans certains pays, la nature a des droits, comme les humains. Qu’est-ce que ça signifie ? Comment une idée aussi radicale a pu émerger ? Réponse avec Pauline Vallée dans le nouvel épisode de « Sucess story » 👇

Conflits hydriques

Peu de scénarios prospectifs sur la transition intègrent les conflits d’usage autour de l’eau, pourtant de plus en plus nombreux. Quels sont les enjeux, notamment pour l’agriculture et les centres de données ? Décryptage dans Warm by 2050NOW, notre newsletter sur la géopolitique à l’heure des transitions.  

Voyage vers le futur

Comment survivre au backlash ? Se mettre à l’IA, mais à quelles conditions ? Santé mentale en entreprise : devoir moral ou stratégie gagnante ? Autant de questions qui seront abordées aux Universités d’été de l’Economie de demain, autour du thème : Retour vers le futur. Cet évènement est organisé par Impact France, et nous en sommes partenaires.

Vous pourrez notamment assister à une table ronde animée par Vincent Giret, notre directeur, sur le thème « Stand up for science ».

Le 29 août 2025, à Paris. Vous trouverez le programme ici. Et pour vous inscrire, c’est là.

Vous nous écrivez

Suite à la newsletter sur les biomatériaux, nous avons reçu ce mail. Lina, nous avons donc cherché et nous vous proposons une annonce dans la section Le Bon Taff, plus haut. Vous nous tiendrez au courant ? 😃

Vous souhaitez vous aussi laisser un commentaire, ou faire des suggestions ? Il suffit de répondre à notre sondage un peu plus bas👇 

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Cette newsletter a été concoctée par : Aude de Bourbon, Charlotte Meyer, Sandrine Trouvelot (rédaction en chef)

Rédactrice en chef 2050NOW : Aude Baron. Directeur général 2050NOW : Vincent Giret.