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Pourquoi c'est crucial de réparer nos objets en 2025

Il y a encore quelques décennies, on réparait tout ou presque. Mais la société du jetable s’est imposée. Heureusement, les lignes bougent. Rabas sur la facture, tutos en ligne, repair cafés... La réparation revient en force. Et si on passait à la vitesse supérieure ?

Author

Théo Nepipvoda
17th juin 2025

💡 Ce que vous allez apprendre

  • Pourquoi réparer est redevenu crucial en 2025

  • Quels sont les objets les plus rentables à réparer

  • Qu’on peut tous s’improviser bricoleur

  • Les bons outils pour se lancer

  • Les gestes simples pour faire durer vos objets

🔧 Les enjeux

Qui n’a jamais recyclé un t-shirt adoré - mais troué - en chiffon ou déposé une lampe sur le trottoir parce qu’elle ne marchait plus ? Ne culpabilisez pas, on est beaucoup à l’avoir fait. Certains objets du quotidien sont devenus tellement bon marché – merci la mondialisation, le made in China et la généralisation du low-cost - que nous consommons 3 fois plus qu’il y a 60 ans ! Sans compter une durée de vie limitée des objets (merci l’obsolescence programmée).

Résultat : la planète trinque pour satisfaire nos envies. La situation ?

  • D’un côté, le gâchis est énorme : en France, une personne jette en moyenne 22 kilos d’électronique et 36 kilos de meuble par an.

  • De l’autre, les ressources de la planète sont surexploitées : pour produire une tonne d’objets, il en faut… 18 fois plus !

Bonne nouvelle toutefois, la réparation fait son grand retour :

  • 2 Français sur 3 choisissent la réparation en cas de panne de leurs appareils électriques.

  • En un an, le nombre de réparation d’équipements électriques et électroniques qui ont bénéficié du « bonus réparation » (897 000 en 2023) a été multiplié par 4 en France, selon l’association CLCV.

Les raisons qui nous poussent à réparer ?

  • La mise en place d’un indice de réparabilité en 2021. Plus la note sur 10 est élevée, plus l’objet est réparable. Il est obligatoire notamment sur les smartphones, ordinateurs portables, aspirateurs et lave-vaisselle.

  • La création d’un indice de durabilité depuis 2025. Il remplace l’indice de réparabilité sur deux catégories de produits : les téléviseurs (depuis le 8 janvier) et les lave-linge (depuis le 8 avril).

  • L’impulsion venant des grandes entreprises, comme Boulanger ou Fnac-Darty. Ce dernier, qui propose depuis 2019 l’assurance « Darty Max » pour faire réparer ses objets de manière illimitée, a annoncé avoir passé le cap du million d’abonnés avec 2,6 millions de produits réparés en 2024.

  • La hausse du « bonus réparation » : il couvre jusqu’à 60 euros pour réparer des appareils électroniques (et jusqu’à 200 euros pour l’ameublement). En moyenne, il représente 17 % du coût total de la réparation, selon CLCV, qui a construit un « indice d’achat » pour évaluer l’incitation à réparer. 👇

📈 2 chiffres à retenir 

Prolonger d’un an la durée de vie de nos équipements permet :

  • d’économiser 660 euros par an selon l’Ademe,

  • et d’éviter 184 kg de CO2, l’équivalent d’un trajet de 1 000 kilomètres en voiture !

❌ Les idées reçues

  • Réparer coûte plus cher que remplacer : Faux. Pour les gros équipements (lave-linge, réfrigérateur…), la réparation est plus rentable. En revanche, elle l’est moins pour les bouilloires et autres presse-agrumes.

  • Pour réparer, il faut être bricoleur : pas forcément. Vous trouverez plein de tutos en ligne. Merci internet. Et dans notre check-list ci-dessous.

  • Tout n’est pas réparable : vrai, mais ça change. Certains produits sont volontairement conçus pour être difficiles à réparer (c’est la fameuse obsolescence programmée), mais cette pratique est interdite depuis 2015. Les indices de réparabilité et durabilité vous aident à mieux acheter.

✅ Et moi, je fais comment ?

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