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« La santé, ça se cuisine » : manger plus de protéines végétales, pourquoi pas ?
Épisode 2 - Vous avez été nombreux à réagir à sa première chronique sur notre surconsommation de protéines. Adrien Henriet – expert en alimentation, fondateur d’On mange quoi ? et responsable pédagogique à Sciences Po – revient pour démonter une autre idée reçue : les protéines n’existent pas que dans les produits animaux.

Dès lors que la priorité est d’augmenter le végétal dans notre assiette (Cf. épisode 1), beaucoup pensent qu’ils pourraient manquer de protéines. Notamment du fait d’une croyance répandue : elles seraient réservées aux viandes, poissons, produits laitiers et œufs. Les sources végétales de protéines sont pourtant nombreuses : céréales (blé, avoine, riz, maïs …), légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots …) et oléagineuses (noix, amande, graines de courges …). Et pas en petites quantités : le tempeh (soja) et la farine de pois chiche en contiennent presque autant qu’un steak haché (18 g / 100 g, contre 21 g / 100 g) ! Et le seitan (blé) le surpasse largement (31 g) (Cf ce tableau, ou p22 de ce document de l’Anses). Certains s’inquiètent aussi de leur qualité, mais elles sont en réalité associées à plus de micronutriments. Pour une assimilation optimale, il suffit de respecter cette règle : associer céréales et légumineuses.
Reste à voir comment cela se traduit dans l’assiette. Pour les flexitariens, la revue médicale Lancet a créé l’assiette idéale : une moitié de légumes & fruits, 1/6e de céréales, 1/8e de légumineuse, 1/8e de produits animaux (cf p 9 et 10). Pour les végétariens ou végétaliens, l’Anses a précisé les quantités. Avec des ajustements selon l’âge, notamment pour nos aîné•es et les plus jeunes.
Beaucoup s’imaginent que réduire la viande nous condamne à mâchouiller du tofu cru, alors qu’il existe de délicieuses recettes, comme ces petits farcis. Vous avez déjà testé ?
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