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Empreinte carbone : combien pèsent nos vidéos ?

Pour être plus transparent avec vous, pour mesurer et limiter l’impact de nos tournages, nous avons mis en place un tableur permettant de calculer l’empreinte carbone de nos vidéos YouTube. On vous explique tout.

Si vous nous suivez sur YouTube, vous savez que depuis septembre, le rendez-vous est fixé au samedi 11h30. Les thématiques de nos vidéos longues varient d’une semaine à l’autre. Vous retrouverez par exemple des reportages : vous avez déjà visité la première forêt cimetière de France et passé une journée avec les agents de l’OFB. On vous propose aussi des séries : « avec Minecraft » dans lequel on vous décrypte le monde d’aujourd’hui. Avec « Success Story », on s’inspire des réussites du passé pour mieux construire l’avenir. Et grâce aux « Survivants du changement climatique » on part rencontrer celles et ceux qui surmontent dès aujourd’hui les conséquences du réchauffement climatique.

Et en parlant du réchauffement climatique

Avec 2050NOW, que ce soit à travers nos vidéos ou dans notre newsletter hebdo (dispo ici), on fait notre maximum pour vous aider à comprendre le changement climatique et vous proposer des solutions pour agir à votre échelle. Hébergement, alimentation, transport, et même équipement numérique…. Désormais, vous pouvez découvrir, dans nos descriptions et dans ce tableur (insérer URL ici), l’impact réel de nos tournages.

Notre empreinte carbone en quatre catégories

Pour notre première estimation des émissions de gaz à effet de serre, pas de Scope 1 (émissions directement émises par les activités d’une entreprise), pas de Scope 2 (émissions indirectes associées à la consommation d’énergie), et pas de Scope 3 (émissions indirectes qui échappent au contrôle de l’entreprise).L’objectif ici est plus modeste, mais plus ciblé : estimer l’impact carbone des vidéos YouTube, pas celui de l’ensemble de notre structure, mais ça viendra, on y compte bien ! 

Pour coller au plus près de notre activité, nous avons réparti les émissions de GES estimées en plusieurs catégories :

  • L’hébergement : l’impact carbone varie surtout en fonction de l’endroit dans lequel on dort, si on a une chambre rien que pour nous, si on privilégie le dortoir ou si on a la possibilité de rentrer chez nous le jour même.

  • L’impact du numérique : c’est la section centrale de notre activité. On a intégré plusieurs postes (alimentation électrique d’une caméra, alimentation électrique d’un ordinateur pour le traitement de texte et pour le montage vidéo, la consommation liée aux transferts de fichiers, le stockage et l’envoi de la vidéo finale). Le facteur déterminant dans cette partie, c’est surtout la quantité de données qu’on ramène du tournage. Par exemple, si on retourne à la rédaction avec 500 Go de rush, c’est-à-dire toutes les prises de vues effectuées, c’est comme si on avait fait environ 23 km de trajet en voiture thermique.

  • La restauration : les émissions liées aux repas varient évidemment selon les choix alimentaires de chacun. On reste sur des ordres de grandeur modestes, qui peuvent cependant s’accumuler en fonction du temps de tournage. Évidemment, les plats végétariens réduisent l’impact environnemental, sans contraintes logistiques majeures.

  • Les déplacements : sans surprise, c’est ici que tout se joue. Le mode de transport sélectionné et la distance parcourue comptent bien plus que toutes les autres catégories réunies. Bien sûr, privilégier le train plutôt que la voiture et tenter de limiter le nombre de kilomètres restent le levier numéro un.

Nos premiers résultats

La plupart des données viennent de l’ADEME. Si vous êtes curieux et soucieux de l’environnement, une fiche méthodologique est disponible dans le Google Sheet associé au tableur qu’on a créé. Pour y accéder, il vous suffit de cliquer ici. Nos estimations sont imparfaites mais concrètes et ont un objectif clair : être plus transparent avec vous, et surtout identifier des moyens pour limiter l’impact de nos prochains tournages.

On a déjà testé plusieurs de nos vidéos, à commencer par un épisode de « Success Story », une série qu’on tourne dans nos locaux. On a aussi fait l’expérience avec un épisode des « Survivants du changement climatique », un format qui nécessite un déplacement parfois à l’autre bout de la France. Et déjà, plusieurs constats émergent : l’élément central reste le choix du transport pour se rendre sur le lieu du reportage, et l’impact du numérique, bien qu’important dans notre pratique, reste modéré. Si vous voulez voir le détail de nos calculs, le tableur est accessible 👉🏽 ici 👈🏽

C’est quoi, « l’ombre climatique » ?

Et il y a une autre dimension qu’on aurait aimé explorer un peu plus en détails, bien qu’elle soit difficile à quantifier : l’empreinte carbone évitée. En effet, certaines vidéos peuvent inciter des utilisateurs à adopter des comportements plus sobres (réduction des déchets, mobilité douce ou alimentation moins carnée). Ce potentiel d’impact positif, qu’on appelle « ombre climatique », est difficile à chiffrer : il dépend de la portée de la vidéo, du comportement réel des utilisateurs après le visionnage, de sa diffusion… Et malheureusement, on ne peut pas maîtriser toutes ces variables. Une chose est sûre, l’idée reste là : un contenu responsable peut, à son échelle, éviter plus de CO₂ qu’il n’en a généré. 

Alors, prêt·e·s à passer l’action

👀 Et si vous n’êtes pas encore abonné·e·s, notre chaîne YouTube est accessible ici.

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Et dites-nous si nos vidéos vous servent à changer les choses ou vous donnent envie ! On est toujours preneurs, et on lit tous les commentaires ❤️

 

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